Motion design

Les 12 principes de bases de l'animation

Le motion design, c’est littéralement du « design en mouvement ». Même si ce procédé a révolutionné le monde du marketing vidéo ces dernières années, ne nous y trompons pas, ses fondements prennent bel et bien leur source dans l’art du cartoon !

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1. Compression et étirement (squash and stretch)

Cette première règle est peut-être la plus importante ! Elle donne une dimension crédible et réaliste à l’animation vidéo en permettant aux objets ou personnages de se déformer au contact d’éléments solides. Imaginez un cube qui, en s’élevant, s’étire, puis s’écrase au contact du sol; le principe de compression et d’étirement recrée cet effet. Ce visuel permet de transmettre des sensations de souplesse et de poids, rendant l’image animée plus vivante. Que vous soyez infographiste, directeur artistique, ou graphiste, la maîtrise de ce principe renforce l’impact de vos créations animées. Utiliser des calques et ajuster les effets visuels dans des logiciels comme Photoshop ou Illustrator peut améliorer cet effet en post-production.


Crédits : The illusion of life | Vincenzo Lodigiani

2. Anticipation (anticipation)

L’anticipation prépare le spectateur à une action imminente. Pour captiver l’attention, il est essentiel de bien utiliser cette technique. Par exemple, avant de sauter, un sportif doit fléchir les jambes et prendre un élan, un mouvement anticipé qui ajoute de la crédibilité à l’animation vidéo. En travaillant sur ce type d’anticipation, un concepteur ou un graphiste peut transformer une scène en un moment de suspense grâce à un habillage intelligent et des éléments visuels qui guident l’attention. Ce principe est essentiel pour les studios spécialisés en production audiovisuelle souhaitant créer des films d’animation convaincants.

Crédits : The illusion of life | Vincenzo Lodigiani

3. Mise en scène (staging)

La mise en scène, ou staging, est un procédé fondamental en design graphique et en animation vidéo. Inspirée du cinéma et du théâtre, elle attire l’attention sur un point précis de l’animation. Les éléments graphique comme les angles de vue, les effets spéciaux et l’habillage jouent un rôle crucial dans la perception du spectateur. En utilisant cette technique, un directeur artistique ou un infographiste peut focaliser le regard du spectateur sur une action spécifique, renforçant ainsi l’impact émotionnel de la scène. Les studios qui misent sur cette approche en tirent des effets visuels très immersifs, rendant l’animation plus créative et attractive pour l’audience.


Crédits : The illusion of life | Vincenzo Lodigiani

4. Partie par partie (pose to pose)  et Toute l’action d’un coup (straight ahead)

Ce sont les deux façons de procéder lorsqu’on anime une action. Les deux techniques peuvent être utilisées seules ou de manière complémentaire.

  • Partie par partie : en décomposant le mouvement général en sous-parties, l’animateur choisit d’illustrer les mouvements clés de l’animation, puis de « combler » les intervalles en dessinant les parties intermédiaires.

Avantage : l’animateur sait où il va (temps de l’action, arcs, direction, etc.), la production aussi.

Inconvénient : la précision de cette technique peut nuire à la spontanéité du dessin.

  • Toute l’action d’un coup : technique plus proche de l’improvisation, elle consiste à dessiner les images au fur et à mesure de l’action qui se déroule. C’est le procédé utilisé pour le stop-motion.

Avantage : plus spontané, plus fluide, plus réaliste.

Inconvénient : avec cette technique, il peut être plus difficile de garder les proportions du sujet du début à la fin et de savoir précisément où on va (timing, etc.).

Crédits : The illusion of life | Vincenzo Lodigiani

5. Continuité du mouvement initial (follow through) et Chevauchement de deux mouvements consécutifs (overlapping)

Ces deux principes d’animation vidéo ajoutent de la fluidité et de la souplesse en respectant les lois de l’inertie et de l’énergie cinétique. La continuité du mouvement initial suggère qu’une partie du corps ou de l’objet continue à bouger après que l’action principale se soit arrêtée. En post-production, les calques et la typographie peuvent être utilisés pour accentuer cet effet, rendant le mouvement plus naturel. Le chevauchement, en revanche, reflète le décalage entre deux actions et ajoute du réalisme à l’image animée. Les directeurs artistiques utilisent souvent ce principe pour dynamiser des animations, donnant ainsi aux éléments graphiques une sensation de rythme fluide.

Crédits : The illusion of life | Vincenzo Lodigiani

6. Ralentissement en début et en fin de mouvement (Slow in and slow out)


Pour donner une impression d’accélération et de décélération, le motion designer utilise la technique de ralentissement en début et en fin de mouvement. Ce procédé consiste à augmenter le nombre de calques et d’images au début et à la fin de l’action, créant un effet plus fluide. Dans des logiciels comme Photoshop ou Illustrator, ces ajustements peuvent renforcer la transition entre les mouvements. Pour un film d’animation, cette technique rend l’image animée plus immersive et plus réaliste. En utilisant cette approche, les studios spécialisés en production audiovisuelle garantissent une expérience visuelle naturelle, accentuant les émotions que la scène veut transmettre.

Crédits : The illusion of life | Vincenzo Lodigiani

7. Trajectoire arquée (arc)

Les trajectoires en arc, qu’elles soient en parabole ou en arc de cercle, donnent de la crédibilité et du réalisme à une animation. Elles sont essentielles dans le design graphique pour illustrer des objets en mouvement, comme un personnage qui saute ou un ballon qui rebondit. Les effets visuels produits par cette trajectoire augmentent la qualité graphique de l’animation, surtout lorsqu’ils sont combinés avec des techniques de post-production. Un graphiste ou concepteur peut manipuler cette courbe pour éviter un mouvement trop mécanique, notamment dans des scènes animées. C’est un élément clé de l’animation vidéo, souvent utilisé par les infographistes pour rendre les animations plus engageantes et visuellement harmonieuses.

Crédits : The illusion of life | Vincenzo Lodigiani

8. Détails secondaires en mouvement (secondary action)

Les actions secondaires enrichissent l’animation principale en ajoutant des détails subtils qui captivent l’attention. Par exemple, dans un film d’animation, les poils d’un personnage qui bougent légèrement au vent ajoutent de la profondeur à l’action principale. Pour un directeur artistique, cette technique est un atout pour structurer le storyboard de manière plus nuancée et réaliste. Les détails secondaires, que ce soit par des effets de typographie ou de calques, augmentent la richesse visuelle et rendent l’animation vidéo plus convaincante. Les effets spéciaux appliqués à ces actions secondaires offrent des dimensions supplémentaires et une immersion renforcée, contribuant à une animation plus complète.

Crédits : The illusion of life | Vincenzo Lodigiani

9. Cohérence physique / Cohérence théâtrale (timing)

Le timing est un pilier essentiel de l’animation vidéo, influençant le rythme et le réalisme des mouvements. Respecter la cohérence physique d’un objet en mouvement (sa vitesse, son inertie, sa gravité) renforce l’immersion. Cependant, le timing peut aussi être ajusté pour servir un effet dramatique ou humoristique, apportant une touche de cohérence théâtrale. En post-production, des ajustements de calques et de typographie peuvent accentuer cet effet. Les studios et les concepteurs jouent avec cette technique pour que l’animation réponde aux attentes du spectateur, et que chaque mouvement, même subtil, ait une place et un impact visuel précis.

Crédits : The illusion of life | Vincenzo Lodigiani

10. Exagération (exaggeration)

L’exagération est une technique puissante en animation vidéo pour accentuer le style visuel et les émotions. Un mouvement exagéré peut ajouter de la personnalité à un personnage ou donner une dimension humoristique à une scène. Les directeurs artistiques et infographistes exploitent cette technique pour aller au-delà du réalisme tout en conservant un effet naturel. Les effets d’animation peuvent être accentués par des ajustements dans des logiciels de post-production tels que Photoshop ou Illustrator. L’exagération est utilisée dans des contextes variés, notamment en production audiovisuelle pour des animations destinées aux médias sociaux ou pour des vidéos plus créatives et engageantes.

Crédits : The illusion of life | Vincenzo Lodigiani

11. Volumes (solid drawing)

Un bon animateur maîtrise les bases du dessin et respecte les volumes des objets et personnages animés. Ce principe permet de conserver la cohérence visuelle et de ne pas donner l’impression d’un objet plat. En production audiovisuelle, respecter les volumes contribue à rendre le mouvement plus naturel et authentique. Les concepteurs peuvent utiliser des techniques de calques et des effets spéciaux pour maintenir la perception de profondeur et de tridimensionnalité, en particulier dans les animations complexes. Cela est souvent appliqué en post-production pour que les scènes d’animation soient équilibrées et réalistes.

Crédits : The illusion of life | Vincenzo Lodigiani

12. Charisme (appeal)

Le charisme d’un personnage ou d’un objet est crucial pour créer une connexion émotionnelle avec le spectateur. Ce dernier paramètre se concentre sur l’apparence visuelle et la personnalité des éléments animés. Un directeur artistique ou un concepteur travaille souvent avec un storyboard pour définir les gestes, la typographie, les calques et les couleurs qui permettront de donner du charisme au personnage. Les effets visuels appliqués en post-production contribuent également à améliorer l’aspect visuel, en renforçant le message de l’animation. Cette touche finale garantit que l’animation a un impact durable, surtout dans des projets créatifs et audiovisuels.

Crédits : The illusion of life | Vincenzo Lodigiani

Conclusion

Maîtriser les 12 principes de l’animation, c’est bien plus qu’une simple compétence technique ; c’est un véritable atout pour donner vie à des projets créatifs et audiovisuels qui marquent les esprits. Que vous soyez infographiste, graphiste, ou directeur artistique en production audiovisuelle, ces techniques vous permettent de raconter des histoires percutantes et immersives. Les détails comme la mise en scène, la typographie, les effets visuels, ou encore l’exagération des mouvements contribuent à faire passer un message et à créer une connexion émotionnelle avec le spectateur.

Dans un secteur où chaque image compte, l’application de ces principes renforce la qualité et l’impact visuel de vos images animées. Avec le soutien de logiciels de post-production comme Photoshop ou Illustrator et l’usage de calques et de storyboards, chaque projet peut devenir une œuvre unique, reflétant la spécialisation et la vision créative de son concepteur. En maîtrisant ces techniques, vous vous distinguez dans le monde de l’animation, qu’il s’agisse de teasers sur les médias sociaux, de publicités ou de films d’animation.

Si les tendances en matière de motion design et de création de contenu vidéo évoluent, les fondamentaux, eux, ne changent pas. Pour qu’une vidéo en motion design soit réussie, il faudra donc qu’elle respecte de près ou de loin ces 12 principes de base de l’animation. Chez Pomelo Factory, nos motion designer vous attendent pour concevoir avec eux des vidéos de qualité qui vous ressemblent ! N’hésitez plus à contacter notre team de pro !


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